Le niveau des retraites va baisser, dans les prochaines années. En effet, le nombre de retraités augmente plus rapidement que le nombre de cotisants. Il est donc indispensable de préparer financièrement sa retraite. De nombreuses solutions s’offrent à vous : PERP, assurance vie etc. Cependant, l’immobilier fait partie des meilleurs moyens pour garder un bon niveau de vie, à la fin de votre carrière professionnelle. Découvrez nos conseils pour réussir son placement immobilier en vue de la retraite.
L’immobilier, un bon moyen de préparer financièrement sa retraite
L’immobilier est un investissement particulièrement adapté à la préparation de la retraite. En effet, c’est un placement à long terme présentant peu de risque, s’il est bien pensé. Le marché de la pierre est moins risqué que la bourse. De plus, vous connaissez le montant que vous allez percevoir, le montant du loyer moins les charges. Pour vous prémunir des loyers impayés, il est préférable de souscrire une assurance. Son taux est actuellement d’environ 3% du montant du loyer. Vous devez également intégrer le risque de vacance du bien entre deux locataires.
Au moment de la retraite, vous aurez le choix entre garder votre bien ou le vendre. Les plus-values immobilières sont exonérées d’impôt, si le bien est détenu au moins 22 ans. Au bout de 30 ans de détention, l’exonération concerne également les prélèvements sociaux.
Trouver l’argent pour investir dans l’immobilier
Vous pensez ne pas avoir suffisamment de revenu disponible, pour financer un achat immobilier. Pourtant, il s’agit quasiment du seul placement pouvant être financé par un emprunt.
Les taux d’intérêts actuellement historiquement bas permettent d’ailleurs de préparer sa retraite, sans avoir à effectuer de gros efforts. La rentabilité nette globale est souvent supérieure au coût de l’emprunt.
De plus, les intérêts d’emprunt sont déductibles des impôts, ce qui diminue encore l’effort d’épargne. Cet avantage s’applique aussi bien dans le cas d’une location meublée ou non. A noter, cependant, que pour une location meublée, de nombreuses autres charges sont déductibles.
Si le prêt est insuffisant pour acquérir un bien à louer, vous avez la possibilité de vous tourner vers les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) également appelées « pierre papier ». Vous allez acheter des parts de la SCPI.
Profiter des dispositifs de défiscalisation immobilière, pour préparer sa retraite
Contrairement aux idées reçues, la défiscalisation immobilière peut concerner aussi bien l’investissement locatif dans l’ancien que l’investissement locatif dans le neuf.
La loi Malraux favorise les rénovations dans l’immobilier locatif vétuste. Cependant, seules certaines zones géographiques sont concernées. Et, les très gros travaux, comme une démolition-reconstruction, ne rentrent pas dans le dispositif Malraux. Pour les réhabilitations éligibles, la déduction d’impôt va jusqu’à 30% du montant de la rénovation. En contrepartie, vous devrez louer le bien pendant 9 ans. De plus, la part des travaux pris en compte ne va pas dépasser 100 000 €.
Dans le neuf, le dispositif Pinel est venu remplacer les dispositifs Duflot et Scellier. Il concerne l’achat d’un appartement neuf en vue d’une location et l’achat en VEFA (Vente en l’Etat Futur d’Achèvement) c’est-à-dire la vente sur plan. Seules sont concernées les logements situés dans des communes où la demande locative est forte. De plus, le bien doit être loué à titre de résidence principale, pendant une période de 6 ans et le loyer va être plafonné.
A quel moment investir dans l’immobilier en vue de la retraite
Avant 30 ans, la priorité n’est pas toujours d’investir dans l’immobilier locatif. Pourtant, emprunter jeune permet de bénéficier d’un taux d’assurance attractif.
L’investissement locatif, quant à lui, s’adapte à tous les âges de la vie. Avant 40 ans, la marge de manoeuvre est importante car la durée d’emprunt peut être plus longue. Mais, pensez à intégrer dans votre projet le coût des travaux et le nécessaire financement des études futures de vos enfants, pour connaitre votre capacité réelle de remboursement.
A 40 ans, vous avez encore 20 ans pour rembourser et vous avez souvent une bonne visibilité sur l’évolution de votre carrière. Enfin, à 50 ans, vous avez peut-être fini de payer votre résidence principale et avez donc plus d’argent à consacrer à la préparation financière de la retraite. De plus, les incitations fiscales peuvent venir compenser l’éventuelle diminution de parts fiscales du foyer due au départ des enfants.
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